Le GR20, le sentier corse le plus dur d’Europe

Le GR20 est considéré comme étant l’un des sentier de grande randonnée les plus durs d’Europe. Situé en Corse, il a été conçu dans les années 1970 par l’amiral et alpiniste Michel Fabrikant. Il a passionné et mis à l’épreuve plusieurs générations de randonneurs sur plus de 50 ans. Bien sûr, les tracés ont énormément évolué depuis le début, à tel point que maintenant personne ne peut plus réellement dire « j’ai fait le vrai GR20 ». C’est la raison pour laquelle nous vous présentons notre tracé, un peu différent.

Nous avons étudié les anciens itinéraires pour vivre la meilleure aventure possible. Certains tronçons ont donc été adapté pour relier d’autres points d’intérêts majeurs à proximité. Nous passons entre autres, par les variantes alpines, la crête de la Punta Culaghja et de la Punta Stranciacone, le Cirque de la Solitude, les pozzines du Val d’Ese et par la passerelle menant au Monte Incudine. D’ailleurs, si cela vous intéresse, vous pouvez aussi lire notre article qui parle de l’évolution et de la perte d’intérêt du GR20.

Calenzana – 42.505270,8.855732

172 km – 12000 mètres déniv – 10 jours

Vignette niveau randonnée
Details
GR20 en 10 jours

Sommaire

Infos pratiques

Les difficultés du GR20

Des chiffres indiquent un taux d’abandon frôlant les 50% selon les années. La raison, c’est la difficulté des premières étapes. C’est dans le nord du GR20 que se concentrent la majeure partie du dénivelé mais aussi une grande partie du terrain technique. Il y a aussi la météo qui joue un rôle important dans ces abandons et la mauvaise gestion de la préparation (organisation, nourriture, poids du sac a dos, rythme et étapes…).

Le GR20 est un itinéraire très difficile avec une grande part de passages techniques. À de nombreuses reprises, il sera nécessaire d’utiliser les mains (niveau 3e degré en escalade) et souvent nous devons franchir de grandes marches. Si nos articulations et nos muscles sont mises à rude épreuve, l’orientation, par contre, n’est pas tellement un problème. Il est néanmoins possible de se retrouver en dehors de l’itinéraire si l’on ne reste pas concentré. Lorsque vous n’avez pas de marquage dans votre champ de vision depuis quelques minutes, c’est que vous êtes au mauvais endroit !

Attention cependant, si vous décidez de suivre notre itinéraire (GPX), nous avons décidé de sortir des sentiers battus et de suivre les anciens tracés. Il faudra alors bien s’orienter pour passer aux bons endroits. Parfois, on devine sous une peinture grise l’ancien tracé du GR20, ce qui est bien utile, mais cela n’est pas suffisant pour se repérer. Il faudra donc se munir d’une carte et surtout d’un GPS.

Deuxième avertissement, dans la plupart des refuges du GR20 on ne capte pas de réseau. Il faut penser à s’organiser lorsque l’on en a sur le parcours pour ne pas être pris au dépourvu.

Dans quel sens faire le GR20 ?

C’est une question qui revient souvent. Le sens nord-sud est l’itinéraire « Classique » réalisé par la plupart. Il a l’avantage de franchir les principales difficultés dès les premiers jours, lorsque l’on est encore en forme. Cependant, notre corps n’est pas encore habitué à l’effort. C’est, à notre sens, à partir du 4e jour que le corps commence à surcompenser et à s’habituer, à condition de respecter son rythme. Si l’on pousse la machine trop loin lors des premiers jours, on risque d’être rapidement totalement épuisé, voire de se blesser.

Le sens sud-nord présente donc l’avantage de permettre au corps de bénéficier d’une phase d’acclimatation à l’effort. Cependant, pendant toutes la durée de l »itinéraire, on progressera avec l’idée que le plus dur est à venir. Autre point à souligner, le sens sud-nord présente l’avantage d’avoir le soleil plus souvent dans le dos, ce qui peut être intéressant pour les photographes !

Si l’on respecte ses capacités et qu’on trouve notre rythme, nous pensons que le sens sud-nord est à envisager pour arriver « entraîné » sur les difficultés. Pour ceux qui souhaite aller vite, choisissez le sens classique. Nous avons opté pour le sens nord-sud pour des raisons logistiques (nos proches habitent dans le nord de la Corse).

La meilleure période pour le GR20

La période estivale apporte son lot de confort indéniable. Les refuges sont gardés et les épiceries présentes sur l’itinéraire peuvent permettre de réduire le poids du sac à dos. Plusieurs gîtes et buvettes sont ouverts pour combler ses envies comme en ville : si tu as soif, tu vas au bar du refuge, si tu as faim, tu vas au gîte ou à la bergerie. Attention cependant, en été l’inconvénient, c’est qu’il faudra aussi supporter la chaleur, ce qui rend l’effort encore plus difficile !

Pour les nuitées, nous vous conseillons de vous référer aux commentaires des refuges (Google, Trip Advisor…), et d’essayer de bannir ceux qui ont beaucoup d’avis négatifs… Personnellement, si on avait choisi de faire le GR20 en été, on aurait certainement opté pour dormir au maximum dans les bergeries. En effet, il faut savoir que les refuges sont plutôt miteux et surtout très chers pour ce que c’est. De plus, l’accueil est souvent mauvais, et là c’est l’expérience qui parle !

En période gardée, on rencontre parfois des embouteillages dans les passages techniques. Les WC sentent mauvais et les repas proposés dans les refuges ne sont pas de grande qualité… Bref, c’est l’usine et niveau expérience ou échange avec les locaux, c’est du quitte ou double.

Nous avons une préférence pour la période hors-saison. Tout d’abord, il y a nettement moins de monde sur l’itinéraire. On retrouve un semblant de calme dans la nature corse. Au printemps, la période avant l’ouverture du gardiennage est extrêmement dépendante des conditions d’enneigement et souvent déconseillée. Nous sommes convaincus que le printemps peut être une très belle période pour réaliser le GR20 si l’on recherche le calme, et si l’on arrive à gérer cet aléa.

En automne, la période après gardiennage, il n’y a en général pas de problème niveau enneigement. Par contre, le temps peut être pluvieux. Les couleurs d’automne sont splendides et subliment les paysages. Il peut y avoir encore un peu de monde, surtout dans les deux semaines qui suivent l’arrêt du gardiennage. Il faut aussi savoir qu’on arrive sur un GR20 qui montre des signes de souffrance en fin de saison. Tous les refuges (sauf l’algeco d’Asinau et de l’Ortu di u Piobbu) disposent d’un poêle à bois et de bois pour se chauffer en hors saison.

Se rendre en Corse pour faire le GR20

Ravitaillement et eau sur le GR20

En période estivale, il est possible d’acheter quelques victuailles dans les refuges du parc ainsi qu’à l’épicerie du camping de Vizzavona. On y trouve généralement du pain, du fromage, de la charcuterie, des biscuits ainsi que quelques produits d’hygiène comme du savon et du papier toilette. Il faut garder en tête que le choix est mince et que les prix sont évidemment bien plus élevés qu’en temps normal. Pour plus de simplicité, nous vous recommandons d’emporter quelques lyophilisés.

Concernant les ravitaillements en eau, on trouve des sources d’eau (normalement) potable à chaque refuge. En haute-saison, il est arrivé que certaines de ses sources soient contaminées, nous vous conseillons donc d’utiliser un système de filtration de l’eau pour plus de sécurité.

Notre matériel pour faire le GR20

Comme pour tous les treks que nous réalisons, nous emmenons du matériel spécifique que nous avons sélectionné au fur et à mesure de nos aventures. Clique ici pour découvrir notre liste de matériel complète pour le trek.

Nous avons réalisé le GR20 en automne, les refuges n’étaient donc plus gardés mais toujours ouverts. Nous n’avons donc pas eu besoin d’emmener notre tente et nos matelas ultralégers, mais simplement nos duvets et nos affaires de randonnée à la journée.

En saison, il est possible de louer des tentes et matelas aux refuges afin de s’alléger de ce poids. Notez cependant que cette solution est assez coûteuse et il peut être plus intéressant d’investir dans du matériel léger qui vous resservira lors de vos prochaines aventures.

Nos étapes du GR20

Jour 1 : Calenzana – Ortu di u Piobbu – Carozzu

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Départ à 8h00 pour cette première journée. Nous sommes arrivés du Nebbiu le matin même. Il est donc assez tard, pourtant, une longue journée nous attend puisque nous avons décidé d’enchaîner deux étapes pour cette première journée. Si la première déroule plutôt bien, sur un sentier assez large sans aucune difficulté, la deuxième nous plonge directement dans l’ambiance et les difficultés du GR20.

Cette journée débute par un sentier qui monte progressivement sur un chemin bien marchant, et alterne entre forêt de pins Lariccio, de pins Maritimes et d’espaces dégagés. Une fois le premier col atteint (Bocca u Saltu, 1250m), on bascule sur un versant ouest puis nord marqué par une forêt plus présente et par l’apparition des premières difficultés rocheuses (il s’agit de passages équipés de chaînes, cotable en 3e degré en escalade). Ça y est, on rentre dans le GR20 ! On rejoint ensuite la crête du Fucu, avec sa vue sur le bivouac de l’Ortu di u Piobbu qui signe la moitié de la journée.

La deuxième étape est beaucoup plus minérale, et aussi plus technique. Grosses pierres, petits pierriers mais aussi plusieurs passages d’escalade sont à franchir. Nous avons moins de chance niveau météo, nous évoluons dans la brume durant une bonne partie de l’après-midi.

Points d’intérêt du jour 1 sur le GR20

  • De nombreuses vues sont à apprécier sur la mer et sur la baie de Calvi.
  • Six cols sont franchis, et certains permettent d’apprécier un paysage agréable, notamment Bocca u Saltu (1250m), Bocca u Bazzichellu (1484m) Bocca di Pisciaghja (1940m).
  • Le paysage méditerranéen marqué par les pins et le maquis de la première étape contraste avec l’univers montagnard minéral plus technique de la deuxième étape.

Recommandations

  • Lors de cette première journée où nous passons à 2040 mètres d’altitude, juste sous le Capu Ladroncellu, nécessite une bonne condition physique. Une longue traversée technique nécessite de franchir plusieurs obstacles en escalade facile. Le rythme de marche diminue car le terrain est peu marchant.
  • La descente vers le refuge de Carozzu est longue, assez pentue et parfois moins marchante. De nombreuses pierres roulent sous les pieds. Il faut rester prudent et suivre les traces pour ne pas se retrouver dans le lit du torrent. Beaucoup de gens ont tendance à suivre une sente « d’errance » et à se perdre en contrebas du chemin.

  • Concernant les points de ravitaillement d’eau, il y a une source à Ortu di u Piobbu et une source à Carozzu, mais aussi de nombreuses sources captées ou non en chemin. Hors des refuges étapes, les sources ne sont pas indiquées, elles doivent être trouvées (cartes IGN) et l’eau doit être traitée (filtration ou chlore). À noter que les sources des refuges peuvent largement suffirent, 3 litres pour deux étaient globalement suffisant pour relier les refuges, sous la relative fraîcheur du mois d’Octobre.
  • Le refuge d’Ortu di u Piobbu à brûlé en 2019. Il ne dispose que d’emplacements de bivouacs et d’une cabane hors d’eau (mais pas hors d’air) pour prendre ses repas à l’abri ainsi que d’un « algéco » très spartiate comme abri hivernal. Une épicerie est ouverte en saison où il est possible de faire des achats de première nécessité.
  • Des toilettes sèches sont mis à disposition l’été. En raison du flux important de personnes, l’odeur est parfois nauséabonde.
  • Le refuge de Carozzu dispose de douches. Cependant l’été, l’eau est une denrée rare, veillez à ne pas trop en consommer.

  • ll existe deux réchappes qui mènent à la maison forestière de Bonifatu, depuis le bivouac de l’Ortu di u Piobbu et depuis le refuge de Carozzu.
  • ll est possible de réaliser une randonnée à la journée depuis la maison forestière de Bonifatu, qui monte au refuge de l’Ortu di u Piobbu, rejoint le refuge de Carozzu et retourne au parking par la réchappe de Carozzu.

Jour 2 : Carozzu – Tighjettu – Bergeries de Ballone(par les crêtes et le cirque de la Solitude)

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Nous nous élançons sur la deuxième journée du GR20 aux premières lueurs du jour. La longue montée vers Bocca Muvrella (1980 m) encore plongée dans l’ombre du matin, nous paraît longue et interminable. Nous rejoignons les premiers rayons du soleil au col et après une courte pause, nous continuons vers Bocca di Stagnu d’où nous quittons l’actuel tracé du GR20 pour emprunter l’ancien chemin.

Nous suivons une magnifique ligne de crête qui passe par la Punta Culaghia et la Punta Stranciacone. Le chemin a été rebalisé en PR (marquage jaune) et d’un point de vue difficulté, cela est semblable au reste du GR, bien que l’on peut voir qu’il est bien moins pratiqué. Nous descendons ensuite dans les magnifiques « alpages » du Haut-Asco où nous profitons des lieux lors d’un pique nique au soleil sur les pelouses verdoyantes.

Puis, il est temps de repartir pour affronter le terrible Cirque de la Solitude. Il nous faut d’abord rejoindre le Col Perdu puis nous entamons la descente dans ce lieu austère qui fit 7 morts en Juin 2015. Étant habitués à évoluer sur le rocher, nous passons le Cirque sans encombre mais attention, celui-ci nécessite de réelles compétences d’alpinisme rocheux (quota selon nous en PD) si l’on ne veut pas se mettre en difficulté.

Points d’intérêt du jour 2 sur le GR20

  • La journée commence par la traversée de la belle passerelle himalayenne de la Spasimata.
  • S’ensuit une longue montée en partie sur des dalles granitiques jusqu’au col de la Muvrella où l’on découvre de nouveaux paysages.
  • La variante que nous vous proposons emprunte l’ancien tracé du GR20 et passe par de magnifiques crêtes d’où l’on peut profiter de la vue sur la station dAsco et sur la côte ouest de la Corse.
  • Après avoir profité de la quiétude des « pelouses » du Haut-Asco, direction le terrible Cirque de la Solitude, où se dévoile un univers minéral et austère.

Recommandations

  • Le temps indiqué est celui fourni par une application GPS. En réalité, il est possible que vous mettiez bien plus de temps en raison des nombreux passages techniques dans le Cirque de la Solitude. Celui-ci devra être abordé avec précaution, la météo devant absolument être favorable pour se lancer dans la traversée. En effet, il est important de rappeler que l’accident de 2015 à eu lieu à cause d’un orage qui fit s’écrouler une partie de la montagne… Depuis l’accident, le cirque est entièrement déséquipé : il n’y a plus les échelles ni les chaînes qui facilitaient autrefois la progression des randonneurs. Il faut désormais être expérimenté dans la progression sur rocher pour traverser le Cirque de la Solitude sans se mettre en danger. Attention, suite à cet accident, des géologues ont rapporté l’instabilité des roches dans ce Cirque, à ne surtout pas parcourir par temps pluvieux !

  • Il n’y a pas de mal à renoncer au Cirque de la Solitude. Dans ce cas, il n’y a qu’à suivre les marquages qui rejoignent le refuge d’Asco, puis le refuge de Tighjettu, en passant aux pieds du Monte Cinto, plus haut sommet de Corse (2706m). Cela allonge l’étape mais supprime le danger du cirque. En passant par Asco, l’étape est de 13,5 km, 2040 m D+ et 1640 m D-.
  • Nous vous recommandons de ne pas vous arrêter au refuge de Tighjettu lorsqu’il est gardé ! Vous pouvez bivouaquer aux Bergeries de Ballone qui louent un emplacement de bivouac, des tentes et des matelas. L’idéal serait de dormir au refuge de Ciottulu di i Mori, mais cela rajoute un bout. Ça raccourcit l’étape du lendemain mais il y a plein de choses à observer si jamais.
  • Il est possible d’effectuer une très jolie randonnée à la journée en partant d’Asco jusqu’à Bocca Stranciacone (1987m), en passant par les crêtes et en redescendant par les « alpages ».

Jour 3 : Bergeries de Ballone – Ciottulu di i Mori – Col de Vergio

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Cette troisième journée commence par l’ascension d’un col, Bocca di Foggiale (1963 m d’altitude) en passant par les Bergeries de Ballone, pour rejoindre le refuge de Ciottulu di i Mori (1999 m d’altitude). Au départ, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil à la Paglia Orba, c’est la montagne en forme de dent. Il s’agit d’un haut lieu pour l’alpinisme en Corse.

On se retrouve face à la Paglia Orba. Un sommet composé d’un poudingue rhyolitique lui conférant sa couleur rougeâtre. C’est l’un des sommets les plus mythiques de l’alpinisme insulaire corse. Surnommée la reine des montagnes corses ou le Cervin du Niolo, l’ascension de sa face nord-ouest par des alpinistes fortunés étrangers a marqué une étape importante dans l’histoire de l’alpinisme de l’île.

Bien après que des bergers explorent ce sommet, les britanniques, les norvégiens et les allemands sont les premiers à équiper des voies à la Paglia Orba. Elle devient un terrain d’exploration, d’entraînement et de jeu pour quelques autres assez rares grimpeurs.

Il m’est alors impossible de ne pas mentionner mon cher ami aujourd’hui décédé, Pierre Pietri. Il est une légende locale de l’escalade amoureux de la vie, qui a tant œuvré pour la montagne corse tout au long de son existence, en ouvrant notamment plusieurs itinéraires sur ce beau sommet.

Juste en face, se trouve un autre sommet emblématique de Corse, le Capu Tafunatu (ou tête trouée), nommé ainsi à cause de sa forme d’arche de 35 mètres de large et de 10 mètres de hauteur. De nombreux contes racontent la formation de cette arche, avec notamment un conflit entre le Diable et Saint-Martin.

Points d’intérêt du jour 3 sur le GR20

  • Lors de cette 3ème journée, nous avons tout le loisir de contempler la Paglia Orba (2525 mètres, un sommet emblématique en corse par rapport à son histoire autour de l’alpinisme. Il est également possible de la gravir, comptez environ 2h30 aller-retour (3,5 km, 600 m de dénivelé) depuis le refuge.
  • L’arche du Capu Tafunatu offre quant à elle une jolie fenêtre sur la mer.
  • La rivière et les vasques proches des sources du Golo, le plus grand fleuve de Corse, offrent des lieux idéals pour se baigner en été.
  • En chemin vers le Castello di Vergio, prenez le temps d’admirer les vasques d’eau et la cascade de Radule au milieu des jolis pins lariccio.
  • Peut-être aurez-vous la chance de croiser les chevaux sauvages qui sont généralement visibles entre le refuge de Ciottulu di i Mori et le refuge de Manganu.

Recommandations

  • Si vous décidez de suivre notre planification, gardez en tête qu’il s’agit de l’étape de récupération. Profitez-en alors pour vous reposer dans cette majestueuse vallée propice à la baignade.
  • En haute saison, il est possible d’acheter du fromage de brebis et de la charcuterie aux Bergeries de Ballone, ainsi qu’aux Bergeries de Radule.
  • Au Castellu di Vergio se trouvent un camping à proximité d’une route et une épicerie (ouverte seulement en saison estivale). Hors saison, des douches et des sanitaires ainsi que l’espace de campement sont mis gratuitement à disposition des randonneurs. Il y a de l’eau chaude, mais comme elle est chauffée avec le soleil, il n’y en aura pas pour tout le monde !
  • Sur cette étape, il est possible de trouver de l’eau au niveau du refuge de Tighjettu, des Bergeries de Ballone, du refuge de Ciottulu di i Mori ainsi qu’à Castellu di Vergio.
  • Attention aux renards si vous au bivouaquez, nous avons entendu de nombreux récits d’attaques de ces petits voleurs qui n’hésitent pas à déchiqueter les tentes pour attraper leur butin.

Jour 4 : Col de Vergio – Manganu – Petra Piana

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Cette journée commence par une monté relativement longue mais progressive (environ trois heures) Elle évolue entre forêts et crête dégagée, jusqu’à l’un des plus beaux lacs de Corse, le lac de Nino. Il est connu pour la présence de chevaux sauvages et de ses pozzines qui l’entourent. Ce sont des minis lacs tourbeux formés dans des pelouses particulièrement verdoyantes. Le lac de Nino est la source du deuxième fleuve le plus long de Corse, le Tavignano.

On poursuit sur ce plateau moelleux à travers une belle forêt de feuillus qui longe le Tavignano. On rejoint ensuite les Bergeries de la Vaccaghja. Un autre joli plateau apparaît, Pianu di Campotile, il nous sépare alors du refuge de Manganu.

Une fois arrivés au refuge, on repart pour une deuxième étape un peu plus minérale. En s’élevant, on s’enfonce une vallée austère jusqu’à ne plus avoir de végétaux autour de nous. Les nombreuses grosses pierres que l’on rencontre sur le chemin sont difficiles à franchir et la suite du parcours demande beaucoup d’énergie. On rentre dans le cœur de la difficulté de cette étape et cela durera jusqu’au refuge suivant : Petra Piana.

Une fois au Bocca alle Porte, on découvre un magnifique panorama sur le lac du Melo et Capitelo. Le sentier suit la ligne de crête pendant quelques temps. Un dernier effort est demandé jusqu’à Bocca Muzella, il ne reste plus qu’à rejoindre le refuge de Petra Piana par une longue descente qui termine par une partie peu marchante.

Points d’intérêt du jour 4 sur le GR20

  • Le lac de Nino, source du Tavignano, est le deuxième fleuve le plus long de Corse. Il est composé de jolies pozzines qui l’entourent. C’est une sorte d’immense gazon vert troué par une multitude de mini lacs tourbeux, autour desquels se baladent chevaux et vaches sauvages.
  • À partir du lac de Nino, on traverse de gigantesques plateaux où serpentent des petits ruisseaux d’eau translucides.
  • Depuis Bocca alle Porte, on peut admirer les eaux sombres du lac de Melo et du lac de Capitello. Ce dernier est le plus profond de Corse.

Recommandations

  • Deux bergeries sont présentes entre le lac de Nino et le refuge de Manganu, où il est possible de se restaurer.
  • En période estivale, le refuge de Manganu, comme tous les refuges du GR20, possède une source pour remplir ses gourdes. Hors saison, le refuge est mis hors gel. Il faudra alors suivre le ruisseau le long de l’étape suivante pour remplir ses gourdes. Plus haut, l’eau est plus limpide. Si l’on souhaite prendre de l’eau au niveau du refuge, on peut simplement utiliser une pastille chlorée ou faire bouillir l’eau.
  • Le refuge de Petra Piana est rustique mais confortable. Il est possible de recharger son téléphone et on peut capter le réseau internet (avec Free).

Jour 5 : Petra Piana – Onda – Vizzavona

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Après avoir quitté le refuge de Petra Piana, nous empruntons la variante alpine qui suit les crêtes de Serra Bianca et de Serra di Tenda. En contrebas, on aperçoit le refuge de l’Onda avant d’attaquer la grande ascension de la journée. Le temps, couvert et brumeux, ainsi que les températures fraîches, ne nous invitent pas à de longues pauses. Au col, le ciel se dégage enfin, offrant une superbe vue sur le Monte d’Oro.

Nous entamons ensuite la plus longue descente de cette aventure, en direction du col de Vizzavona. Les couleurs d’automne sont éclatantes : c’est sans doute la plus belle période pour parcourir cette longue vallée qui conduit jusqu’à la célèbre cascade des Anglais.

Points d’intérêt du jour 5 sur le GR20

  • La variante alpine emprunte une série de crêtes particulièrement majestueuses. Cette alternative, qui n’est pas beaucoup plus difficile que l’itinéraire qui passe par la vallée, a en plus le bénéfice d’être plus rapide et de rester au-dessus de la forêt.
  • Les vasques des cascades des Anglais sont un lieu très prisé des touristes. Pour cause, c’est un petit paradis où l’on peut se baigner et se reposer au soleil au cœur de la forêt de Vizzavona.
  • En automne, la forêt de Vizzavona se pare de ses belles couleurs flamboyantes. Du fait de son altitude, cette forêt est essentiellement constituée de pins lariccio et de hêtres.

Recommandations

  • Pensez à prendre de l’eau en amont du refuge de Petra Piana, puisque le torrent est pollué par de la nourriture jetée dedans. En dessous, il faudra obligatoirement filtrer ou traiter l’eau.
  • Il est possible de faire l’ascension du Monte d’Oro en option. Il faudra alors compter environ 2h00 aller-retour pour effectuer les 370m de dénivelé supplémentaires.
  • La descente de la cascade des Anglais est très longue et paraît presque interminable malgré la beauté des paysages. Il existe un sentier qui permet de la raccourcir légèrement, c’est celui que nous vous avons indiqué sur la carte et sur la trace GPX. Celui-ci n’est pas balisé, mais il y a de nombreux cairns qui permettent de ne pas se perdre.
  • Au col de Vizzavona, il est possible de dormir au camping/refuge et de se ravitailler à l’épicerie.

Jour 6 : Vizzavona – E Capanelle

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Cette étape, un peu moins longue que les précédentes, évolue en majeure partie dans la forêt. En automne, cette journée nous transporte dans un paysage très coloré. Il s’agit donc d’une étape avec peu de points de vue, mais qui déroule très bien et qui fait du bien aux jambes ! Malheureusement, l’un des seuls points de vue, la Bocca Palmente, était dans les nuages lors de notre passage. Nous avons souvent entendu dire qu’à Vizzavona, il faisait tout le temps mauvais, et ce jour-là, ce fut effectivement vérifié…

Les bergeries d’Alzeta sont quand même jolies, même sous la pluie. Nous continuons donc la descente avec quelques rares percées qui permettent d’admirer les paysages jusqu’à la station de ski de Ghisoni. Dès que nous rejoignons la route, qui mène a la station nous sommes de nouveau sous le soleil et un aigle royal nous fait le joli cadeau de sa présence dans les airs.

La station de Ghisoni, avec celle d’Asco que nous avons aperçue au 2e jour, et celle du Val d’Ese, sont les trois seules stations de ski de Corse. Celle de Ghisoni possède trois téléski et… 5 pistes !

Points d’intérêt du jour 6 sur le GR20

  • La forêt de Vizzavone offre de magnifiques couleurs en automne. On vous recommande vivement de réaliser le GR20 en octobre pour voir ça !
  • A la Bocca Palmente, on peut profiter d’un joli point de vue dégagé sur les montagnes environnantes. On dit adieu aux hautes montagnes du nord pour découvrir celles du sud.

Recommandations

Jour 7 : E Capanelle – Col de Verde

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Cette étape que l’on vous propose est une variante de variante. Comme Marvin avait déjà fait la variante Alpine il y a quelques années et qu’il n’en a pas gardé un souvenir 5 étoiles, bien que ce soit très joli, nous avons opté cette pour un tracé hors GR20. C’est un itinéraire bien gardé et qui rajoute des points d’intérêt majeurs de Corse, notamment les pozzines du Val d’Ese et lac de Vitalaca. Et on vous conseille vraiment de suivre ces traces !

On commence par l’ascension du Monte Renoso en passant par le lac de Bastani, c’est l’un des lacs les plus haut de Corse. Il se situe à 2090 mètres d’altitude juste au pied de la Punta Bacinello. D’ici, nous pouvons admirer les falaises du Monte Renoso dans ce paysage alpin très minéral. C’est un lac en forme de cœur d’une couleur à mi chemin entre bleu et vert émeraude.

On poursuit ensuite l’ascension en passant par le plateau qui relie la Punta Bacinello et le Monte Renoso. Une ambiance lunaire qui contraste déjà avec la fabuleuse montée. Au sommet, le lac se dévoile. Puis nous descendons hors sentier battu, quelques cairns marquent parfois le passage, mais souvent il faudra faire usage de bon sens pour passer au meilleur endroit. Cette descente dévoile rapidement le premier lac que nous avons en objectif : le lac de Vitalaca.
Un endroit parfait pour pique-niquer, au milieu des locaux.

Une fois que l’on s’est bien reposés sur l’herbe moelleuse de ce joli lac, nous prenons un sentier qui remonte dans les aulnes. Il n’est toujours pas balisé, et très étroit. Il mène aux pozzi du Val d’Ese, puis redescend par une jolie forêt au col de Verde, où nous passons la nuit.

Points d’intérêt du jour 7 sur le GR20

  • Le lac de Bastani est l’un des lacs les plus hauts de Corse. Avec sa forme de cœur c’est aussi l’un des plus jolis !
  • Le monte Renoso est le sommet le plus haut de la partie sud du GR20, il est possible de faire une petite extension pour monter à son sommet.
  • Le lac de Vitalaca, avec ses pozzi et son environnement intimiste est une véritable pépite bien gardée de Corse.
  • Les pozzi du val d’Ese sont aussi un incontournable en Corse, à l’image du lac de Nino.

Recommandations

  • Nous vous proposons de quitter le GR20 afin de découvrir tous les paysages merveilleux qui se situent juste à côté de l’itinéraire de base. Au niveau du mont Renoso, il faut descendre bien à vue, puis suivre quelques cairns qui permettent de rejoindre un chemin mieux marqué.
  • Une application GPS est vivement recommander pour se repérer sur les sentiers qui ne sont pas balisés. Nous vous conseillons Outdooractive.
  • Après le lac de Vitalaca, la végétation est un peu refermée. Cela passe quand même, car de nombreuses personnes y passent régulièrement.
  • Le bivouac au camping du col de Verde est gratuit en hors saison. Il y a une jolie fontaine en galets en contrebas de la route.
  • Attention aux renards à ce bivouac. En octobre, nous avons vu plusieurs personnes victimes des attaques de renard. Certaines personnes étaient choquées et ont abandonné le GR car fatiguées de ne plus pouvoir dormir par peur de le voir arriver, d’autres se sont fait déchirer la tente sur un bon mètre, d’autres luttaient pour garder leur sac à dos. Les renards percent la tente avec leurs crocs et tirent les sac à dos hors de la tente. Quasiment tous les trekkeurs en tente ont été embêtés par les renards à cette période. Ces attaques ont certainement lieux durant toute la saison !
  • Durant la saison de chasse du gibier à plumes, des chasseurs (qui peuvent être très jeunes) tirent sur le parking du col à partir de 7h du matin. Ce n’est donc vraiment pas le meilleur endroit pour faire une grasse matinée, surtout si on s’est battus toute la nuit avec les canidés.
  • Il est possible de se ravitailler en saison auprès de l’épicerie du relais de San Petru di Verde.

Jour 8 : Col de Verde – Prati – Usciolu

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Nous commençons l’ascension de Bocca d’Oru dans une forêt qui offre quelques trouées. Arrivés au col, nous avons une magnifique vue sur la mer Méditerranée, le village de Prunelli-di-Fiumorbo et de Ghisonaccia. Nous poursuivons sur ces plateaux pour arriver au refuge de Prati.

Puis cap sur la Punta della Capella, le sommet que nous apercevons depuis le refuge, qui va donner ensuite le ton de l’étape. C’est une longue portion de crêtes puis de forêts. Nous avons une vue dans les terres et sur la mer la plupart du temps.

S’en suit une belle monté dans la forêt par la Bocca di Punta Mozza pour rejoindre le monte Formicula, puis nous redescendons sous les crêtes d’Acqua Acelli où nous trouvons le refuge d’Usciolu.

Points d’intérêt du jour 8 sur le GR20

  • Le Bocca d’Oru offre une magnifique vue sur la mer. On pourra profiter de la présence de la mer Méditerranée quasiment tout au long de la journée depuis ce col.
  • La majeure partie de l’étape se déroule sur des plateaux où des crêtes d’où on peut profiter d’une vue magnifique à la fois sur les terres et sur la mer.
  • Depuis ces crêtes , on peut apercevoir les villages perchés de Palneca et de Ciamannacce.

Recommandations

  • Au refuge de Prati, une pause s’impose ! C’est un endroit idéal pour se reposer. Si vous décider d’y passer la nuit, attention au poêle à bois du refuge qui fait des traces noires au plafond. Si l’on charge trop le « Gaudin » il y a un réel risque d’incendie.
  • Vous trouverez de l’eau au col de Verde, au refuge de Prati et au refuge d’Usciolu. En saison, il est aussi possible d’acheter du fromage dans ce dernier.
  • Le refuge d’Usciolu est assez petit. Lors de notre passage il n’y avait que 5 matelas laissés, sur les 10 places disponibles en hors saison. Il est intéressant d’arriver tôt pour ne pas avoir à dormir sur les tables de la salle à manger !

Jour 9 : Usciolu – Asinau – Col de Bavella – Paliri

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Nous partons tôt pour réaliser cette longue étape. Le refuge d’Asinau ayant brûlé il y quelques années, nous avons décider de ne pas passer la nuit dans l’algeco laissé sur place en guise de refuge d’hiver. Pour cette raison, la seule solution est de continuer jusqu’au refuge de Paliri.

Notre progression sur la crête nommée « Arête a Monda » est lente. La nuit y est sans doute pour quelque chose ! Nous parvenons à la partie en forêt bien après le lever du soleil où nous rencontrons des vaches et des chevaux sauvages qui nous regardent passer à 5 mètres d’eux. Au Bocca di l’Agnone, nous empruntons l’ancien tracé du GR20. On arrive alors sur la passerelle himalayenne du Ruisseau de Forcinchesi. Le chemin s’élève dans la forêt jusqu’à une fontaine qui coulait encore en octobre, puis jusqu’au Monte Incudine qui nous dévoile un point de vue remarquable.

Nous poursuivons la descente jusqu’au refuge d’Asinau. À partir de là, la pente semble s’étirer sans fin. Le mauvais temps annoncé nous empêche de prendre la variante alpine de Bavella. Nous choisissons donc la longue et interminable descente en forêt. Elle est jolie, bien sûr, mais offre peu de vues sur les aiguilles de Bavella. La première partie ne déroule pas du tout. On cherche les marques du GR20, on hésite, on revient sur nos pas. Puis, peu à peu, le chemin s’adoucit, s’élargit, et finit par devenir un beau sentier fluide qui mène tranquillement jusqu’au col de Bavella.

Nous arrivons au col de Bavella, un endroit que nous connaissons bien. Nous y avons fait des grandes voies, et plusieurs randonnées. C’est un lieu unique en Corse où le granite est orangé et les parois peuvent être magnifiquement lisse, ou très prisues avec des trous énormes qu’on appelle tafoni. Ce sont des cavités rondes en nid d’abeilles creusées dans les roches (même les plus dures de corse). L’érosion par les vents dominants, les variations de température et l’humidité génère des trous de quelques centimètres à plusieurs mètres de diamètre !

En raison d’une tempête annoncée, nous décidons de ne pas aller plus loin parce que nous avions déjà parcouru les chemins de la dernière étape. Si la météo avait été plus clémente, nous aurions continué pour dormir au refuge de Paliri.

Points d’intérêt du jour 9 sur le GR20

  • L’arête A Monda nous offre de jolis points de vue de part et d’autre de la crête.
  • Nous traversons ensuite la partie nord des vastes plateaux du Cuscionu↗ où nous profitons d’une alternance de paysages semi boisé et de pozzi, cette « pelouse » humide.
  • Culminant à 2134 m d’altitude, le Monte Incudine↗ est le dernier gros sommet du GR20 et le plus haut de la Corse du Sud. La vue depuis le sommet vaut amplement le détour !
  • Nous vous recommandons vivement de parcourir la variante alpine de Bavella. Marvin l’avait réalisée en 2014 et c’est une étape magnifique. En été toutefois, cette variante alpine est très fréquentée et il n’est pas rare d’y voir de vrais bouchons de randonneurs. La partie en forêt est moins impressionnante mais sympathique. Le sentier est d’ailleurs bien moins technique.
  • Le col et les aiguilles de Bavella↗ sont un lieu extraordinaire à découvrir absolument lors d’un séjour en Corse. C’est d’ailleurs l’un de nos endroits préféré de toute l’île de beauté !

Recommandations

  • Attention à ne pas sous estimer le temps passé sur les crêtes. Le terrain très technique, peu marchant, et le balisage est parfois trompeur. Nous nous sommes d’ailleurs souvent fait la remarque que le balisage ne reprenait pas les signes habituels des GR, à savoir les croix et les angles, qui indiquent respectivement un mauvais chemin et un changement de direction.
  • On en a déjà beaucoup parlé dans notre article qui traite de l’évolution du GR20, nous vous conseillons de prendre l’ancien tracé. Celui-ci n’est plus balisé mais tout à fait praticable. C’est au niveau de la Bocca di l’Agnone↗ sous le Monte Occhjatu que se trouve la bifurcation clé pour prendre l’ancien tracé du GR20. Nous vous recommandons d’utiliser une application GPS.
  • Vous trouverez une source d’eau↗ au niveau de la sortie des arbres lors de la montée vers le Monte Incudine.
  • La structure d’hiver à Asinau est actuellement très inconfortable. Le refuge a brûlé il y a quelques années et, aujourd’hui, la salle hors sac n’est qu’un simple « algeco » avec quelques matelas gonflables (2c d’épais) laissés à disposition avec une porte qui ferme pas.
  • Au col de Bavella, vous trouverez des gîtes et restaurants.
  • Pensez à prendre de l’eau à Bavella, il y a normalement une source juste avant le refuge de Paliri↗ mais on nous a indiqué qu’elle ne coulait pas lors de notre passage en octobre.

Jour 10 : Paliri – Conca

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Ça y est ! C’est la toute dernière étape du GR20. Vous allez maintenant pouvoir poursuivre la descente dans un univers composés de pins, de végétation basse et de roche granitique orangée. Il y a tout de même quelques montées qui devraient ne plus vous faire peur.

Points d’intérêt du jour 10 sur le GR20

  • Les paysages du sud contrastent avec le reste du chemin que nous avons parcouru. Nous retrouvons une végétation méditerranéenne, et les couleurs chaudes nous rappellent que la mer n’est plus très loin. De nombreux points de vue permettent de profiter pleinement des reliefs et des horizons qui nous entourent.
  • Depuis le refuge de Paliri, il est possible de faire une extension au Trou de la Bombe. Il s’agit d’une belle randonnée alpine qui nécessite d’être à l’aise sur le rocher.
  • Les piscines naturelles de Punta Pinzuta sont un lieu idéal pour une pause rafraîchissante dans les vasques d’eau claire.

Recommandations

  • Arrivé à Conca, une navette est disponible en saison estivale. Vous trouverez quelques renseignements juste-ici. Hors saison, la logistique est plus complexe, mais il est possible de trouver des personnes cherchant à covoiturer sur les réseaux (groupes Facebook par exemple).
  • Nul doute que vous aurez envie d’un peu de confort après cette belle aventure. Ce superbe studio saura combler vos attentes. Vous pourrez en plus bénéficier d’un accès à la piscine afin de détendre vos muscles.

Découvrir la Corse après le GR20

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