Road-trip en Afrique du Sud du Kruger au Drakensberg

Situé à l’extrémité du continent Africain, l’Afrique du Sud est un vaste pays aux territoires et aux cultures multiples. Notre voyage de 3 semaines (fin mai/début juin 2024) nous aura permis d’explorer la partie nord-est du pays, de Johannesburg au sud de Durban en passant par le parc Kruger et les montagnes du Drakensberg.

Toutes les randonnée en Afrique du Sud

Les falaises d’escalade en Afrique du Sud

Sommaire

Infos pratiques

Se rendre en Afrique du Sud

Un passeport est obligatoire pour voyager en Afrique du Sud, un visa n’est pas nécessaire si votre séjour ne dépasse pas les 90 jours. Il y a des vols réguliers à destination du Cap ou de Johannesburg. Nous avons payé 450€ par personne avec Kenya Airways (vols avec escales). Les vols à destination du Cap ou en direct sont généralement plus onéreux.

Les territoires variés de l’Afrique du Sud

Dans ce gigantesque pays, on peut trouver une variété de paysages assez surprenante. Ainsi, lorsque nous arrivons à Johannesburg, nous découvrons des vastes plaines d’altitudes qui s’étendent à perte de vue. En effet, Johannesburg est située à 1700 mètres d’altitude. Vers l’est, une vaste chaine de montagne marque la frontière avec le gigantesque parc Kruger situé au dessus du Swaziland.

La côte est, est quand à elle plutôt tropicale et les paysages y sont beaucoup plus verdoyants. En effet, on y trouve de gigantesques plages de sable. Au centre de l’Afrique du Sud, un petit pays nommé Lesotho est entouré des plus hautes montagnes d’Afrique du Sud : le Drakensberg. Le sud du pays comporte de nombreux reliefs qui séparent la cote du plateau élevé. Le territoire a donc une altitude moyenne très élevée (1034m) dû aux vastes plateaux qui recouvrent une grande partie du pays.

Le pays est divisé en 9 provinces. Lors de notre voyage, nous avons parcouru les provinces du Mpumalanga, du KwaZulu-Natal et de l’État Libre.

Le climat en Afrique du Sud

Il n’y a pas un seul climat en Afrique du Sud. Les zones de savanes sont des territoires très secs, mais la côte a un climat semi-tropical. En effet, les saisons sont inversées, le soleil est au nord et non au sud.

En mai/juin nous étions au début de l’hiver, les journées étaient chaudes (entre 20 et 28) degrés et ensoleillées. Au contraire, dans le Drakensberg à la fin de notre séjour, les températures ont chuté et il faisait 10 degrés en journée et quelques degrés seulement la nuit. Lors de notre randonnée à Sentinel Peak, la cascade de Tugela Falls (la plus haute du monde!) était gelée, seulement un filet d’eau coulait encore.

L’été (donc l’hiver chez nous) est une saison très humide avec énormément de pluie et de fortes chaleurs. Par conséquent, les paysages sont beaucoup plus verts que lors de notre voyage. Toutes les saisons sont intéressantes et il faut faire son choix en fonction de ce que l’on souhaite faire. Nous voulions grimper pendant notre voyage, nous avons donc préféré l’hiver qui est une saison sèche et douce.

Quelles langues parle-t-on en Afrique du Sud ?

Et oui, la question est au pluriel car on ne parle pas qu’une seule langue mais bien plusieurs. En effet, il n’y a pas moins de 12 langues officielles en Afrique du Sud ! Pour notre part, nous avons pu entendre majoritairement de l’Afrikaans et du Zoulou. Mais rassurez-vous, la majorité des Sud-Africains parlent Anglais, d’ailleurs, au supermarché, tous les emballages sont écrits en Anglais. De cette façon, c’est une solution pour mettre tout le monde d’accord…

La monnaie et le coût de la vie en Afrique du Sud

En Afrique du Sud, on utilise le Rand. 1€ équivaut grosso modo à 20 ZAR (dénomination du Rand) ce qui rend les calculs plutôt simples. La plupart du temps, nous pouvons payer par carte, tous les établissements ont un terminal de payement bancaire. Tout sauf... les péages ! Aux péages autoroutiers, ils n’acceptent pas toujours les cartes bancaires étrangères, il est donc indispensable d’avoir toujours un peu de monnaie sur soi.

En Afrique du Sud, les pourboires sont de mise. Ainsi, il est d’usage de donner environ 10 rands (€) aux pompistes, 10% au restaurant, 50 à 75 rands par jour et par personne pour le ranger.

Le coût de la vie est inférieur d’environ 40% à la France. Nous avons trouvé que les produits frais sont plutôt chers en supermarché, les restaurants et les plats à emporter sont quant à eux vraiment bon marché. Ensuite, pour les hôtels, on trouve vraiment de tous les prix, ceux-ci pouvant varier de 30€ à plus de 1000€ dans les réserves privées (cela inclut les Games Drives). L’essence coutait quant à elle environ 1.25€/L lors de notre voyage.

L’accès à la nature en Afrique du Sud

Les randonnées sont payantes partout en Afrique du Sud. Nous qui avons l’habitude de gambader librement dans les Alpes, cela nous a été assez désagréable de devoir payer systématiquement pour pouvoir faire une randonnée ou accéder à un simple belvédère. Ainsi, la randonnée la plus chère nous a tout de même coûté 50€ pour deux ! (Sentinel Peak)

La nourriture et les spécialités d’Afrique du Sud

Nous avons malheureusement peu gouté de spécialités d’Afrique du Sud étant donné que les restaurants servent des plats assez classiques. Les petits déjeuners servis dans les hôtels sont plutôt de type Anglais, obligés d’avaler du bacon dès le matin ! Dans les supermarchés, on trouve les mêmes produits que chez nous, il y a peu de fruits et légumes et contrairement à ce qu’on aurait imaginé, il n’y a pas de fruits exotiques. Par contre, sur la côte est, il y a énormément de plantation de bananier, canne à sucre et noix de macadamia (miam!).

La conduite sur les routes d’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud fait partie des pays où il faut rouler à gauche ! Après un petit temps d’adaptation, la conduite se fait plutôt bien, le réseau routier étant en règle générale en bon état. Aussi, de nombreuses autoroutes peu couteuses permettent de parcourir de grandes distances en peu de temps, elles sont limitées à 120 km/h, les axes non urbains sont quand eux limités à 100 km/h et les villes à 60 km/h. Par contre, certaines routes ont beaucoup de nids de poules, et les dos d’ânes (parfois artisanaux) ne sont pas toujours indiqués. prudence, ça peut secouer !

Le plus grand danger vient des autres usagers de la route. En effet, en Afrique du Sud, il y a constamment du monde en bordure de route. Les trottoirs n’existent pas et une grande partie de la population se déplace à pied ou fait du stop (même sur l’autoroute !). Ne serrez donc pas trop votre gauche, au risque de renverser quelqu’un. Sur les routes principales, il y a énormément de camions et les chauffeurs ne sont pas toujours des as de la conduite. Ceux-ci n’hésitent pas à engager sur les dépassements et on peut vous dire que parfois ça fait peur !

Il existe de nombreuses agences de location de voitures à proximité des aéroports. Nous avons loué une Renault Kwid, un modèle ultra low cost de Renault non commercialisé en France. Il avait l’avantage d’avoir une garde au sol assez haute pour rouler sur les pistes. Les prix défient toute concurrence (nous avons payé 230€ pour trois semaines).

La sécurité en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud est une destination avec un très haut taux de criminalité. Marvin était un peu angoissé en partant, car les informations données sur France Diplomatie ne sont pas très engageantes. Néanmoins, en trois semaines sur place, nous n’avons fait aucune mauvaise rencontre et à aucun moment nous nous sommes sentis en insécurité. Cependant, il faut respecter quelques règles et éviter certains endroits :

  • Il est préconisé de ne pas rouler la nuit, hors en mai/juin la nuit tombe à 17h30, cette consigne a donc été difficile à respecter. Il nous est donc arrivé de rouler un début de nuit dans des zones qui ne semblaient pas dangereuses.
  • Nous avons évité les grandes villes, ce sont les lieux les plus dangereux et ce n’est de toute façon pas quelque chose qui nous intéressait.
  • Il vaut mieux éviter de passer par Numbi Gate pour entrer dans le Kruger, car cette porte a mauvaise réputation.
  • Nous n’avons pris personne en stop (de toute façon, nous n’avions pas de place dans notre voiture).
  • Jamais nous ne portions notre matériel photo lorsque nous allions faire les courses, nous le laissions caché dans la voiture.

Les inégalités sociales en Afrique du Sud

Petit rappel historique : à partir de 1652, les colons d’origine européenne (principalement des hollandais) arrivent en Afrique du Sud et s’accaparent les richesses et les terres. En 1911, les Afrikaners mettent en place les premières lois de l’Apartheid, un système d’oppression et de discriminations. Puis, 1991 marque la fin de l’Apartheid et en 1994, Nelson Mandela est élu comme président. C’est le premier président noir d’Afrique du Sud, c’est pourquoi il apporte une immense vague d’espoir au peuple noir.

La situation 30 ans plus tard : on ne peut pas dire que l’Apartheid n’est qu’une histoire ancienne, et pour cause : aujourd’hui encore les inégalités entre les blancs et les noirs sont plus que flagrantes, l’Afrique du Sud est même considéré comme le pays avec le plus d’inégalités au monde ! En matière de salaire, les noirs sont tout simplement payés 3x moins en moyenne que les blancs et les domestiques n’ont eu le droit au salaire minimum (~220€) qu’à partir de 2022. Donc avant cette date, les domestiques (un peu moins d’1 million) n’étaient pas reconnus comme des travailleurs… 

La pauvreté est omniprésente dans le pays, et lorsque vous roulez, vous pouvez apercevoir des townships à perte de vue. Pas étonnant, imaginez avoir un salaire de 220€ avec un coût de la vie environ 40% moins cher qu’en France…

Comment cela a impacté notre voyage :

Si on avait mesuré la situation avant, nous n’aurions finalement peut-être pas choisi cette destination. Finalement, tout l’argent généré par le tourisme renforce ces inégalités puisqu’il revient principalement aux blancs qui possèdent les lodges et hôtel. Nous y étions en pleine période d’élection, le gouvernement en place depuis 30 qui est complètement corrompu n’a cette fois-ci pas atteint la majorité et a donc formé une coalition. On espère que la situation pourra évoluer dans le bon sens dans les prochaines années… 

Itinéraire

Waterval Boven

En 2h30 depuis l’aéroport nous arrivons à notre première étape : Waterval Boven. Nous y passerons deux jours à grimper sur les falaises de grés rouges. Ce site d’escalade de renommée mondiale comporte plus de 800 voies réparties sur plusieurs secteurs. L’escalade y est difficile : le rocher très compact offre en fait peu de prises. Les murs lisses sont parcouru de fissures et de strates. Ici, les prises intermédiaires se font effectivement rares ! C’est donc une escalade particulièrement éprouvante et physique nécessitant de monter les pieds très hauts !

Nous avons séjournée à Rocky Drift Nature Reserve où nous disposions d’un logement indépendant très confortable. Ce petit paradis au cœur de la nature se compose d’une partie camping, de 2 tentes aménagées et de 4 chalets. Idéalement situé, nous étions donc proche des falaises et nous pouvions partir randonner sur les sentiers de la réserve directement depuis notre chalet. La nature y est ainsi omniprésente et on entend parfois les babouins hurler dans les arbres environnants.

Graskop

Graskop est une petite ville située sur la route du Kruger et à proximité du célèbre site du Blyde River Canyon. De cette petite ville, nous avons emprunté la route touristique qui monte vers le Nord. A savoir que tous les points d’intérêts et points de vue sont payants ! Les prix sont assez élevés pour des choses qui n’en valent pas tellement la peine comme par exemple le point de vue God’s Windows (3,50€/personne) qui n’a pas vraiment d’intérêt.

Blyde River Canyon est par contre un incontournable. Ces l’un des plus grands canyon du monde, ! Les paysages sont extraordinaires mais là aussi il faudra payer pour y accéder. Le point de vue le plus célèbre est Three Rondavels View Point (4,60€/personne). Nous avons préféré l’alternative randonnée au départ de l’hôtel Forever Resort. Nous avons fait un mix des sentiers proposés afin d’en voir le maximum : points de vue sur le canyon, cascade et jungle. La randonnée nous a couté 7€/ personne.

Le parc Kruger

Ce fût le point fort de notre voyage. Dans ce parc national de 20 000 km2, vous pouvez faire du safari en autonomie avec votre voiture de location et partir à la découverte de la faune sauvage. Il abrite une incroyable diversité d’animaux dont le fameux « Big Five » : lion, léopard, rhinocéros, éléphant et buffle. Nous n’aurons pas eu la chance d’observer de léopards ni de rhinocéros dans le Kruger mais en deux jours nous avons tout de même observé une diversité incroyable. Un vrai sentiment d’aventure s’empare de nous lorsqu’on part à la rechercher des animaux ! Nous vous livrerons bientôt un article détaillé à ce sujet.

Après avoir passés deux jours dans le Kruger, nous prenons ensuite la direction du Sud. Sur la route nous nous arrêtons chez Johann et Gudrun dans leur jolie ferme Dusk to Dawn pour y passer la nuit. Si vous prévoyez de voyager entre le parc Kruger et la côte, vous devez absolument vous arrêter ici.

Gudrun fût l’hôte la plus accueillante de tout notre voyage. En effet, les logements sont très confortables et spacieux et la nourriture y est vraiment excellente. D’ailleurs, tout est préparé maison avec des produits de la ferme. Nous avons pris le temps de flâner dans l’immense jardin aux arbres incroyables et de nous promener sur les sentiers qui entourent la propriété.

La réserve Manyoni

Nous continuons notre route vers le Sud pour tester cette fois-ci un autre type de safari. Nous avons ainsi séjournés deux nuits au Rhino River Lodge au cœur de la réserve privée Manyoni nichée au cœur du KwaZulu-Natal. La réserve de 23 000 hectares abrite en effet une grande diversité d’animaux dont le Big Five. Ici, les safaris sont donc organisés matin et soir. Grâce à Stuart, un ranger, nous aurons parcourus des kilomètres de pistes à travers la réserve et pu observer des centaines d’animaux. Un article sera d’ailleurs prochainement dédié à cette expérience.

La réserve Umlalazi

Nous rejoignons l’océan Indien avec un premier arrêt dans la réserve Umlalazi Ezemvelo où nous ferons une alors une courte randonnée entre la mangrove et les immenses plages de sables. L’entrée dans la réserve coute 2,5€ par personne. Le lendemain nous devions grimper dans la réserve Shongweni Dam, à proximité de Durban, mais après avoir cherché la falaise pendant quelques heures, nous avons dû changer nos plans. Mais, impossible de trouver l’accès à cette falaise !

La réserve Umtamvuna

Nous poursuivons notre périple sur le Côte Est et rejoignons la petite réserve Umtamvuna (3260 hectares) pour y faire une petite randonnée. L’entrée coûte 3€/personne. Par manque de temps nous avons fait seulement un aller retour à un belvédère qui permet de voir les gorges et la rivière mais il existe plusieurs chemins de randonnée.

Il est ainsi possible d’y observer de nombreuses espèces comme le vautour du Cap et l’aigle pêcheur ou encore le bushbuck, serval, babouin, singes samango, céphalophe bleu et gris et reedbuck commun. Pour notre part, on se contentera en fait d’une sauterelle géante et d’un essaim d’abeilles en plein essaimage qui nous ai passé dessus (pas de piqure heureusement !).

Pendant ces deux jours à Port Edward, nous avons séjourné à Umtamvuna View Cabanas. L’appartement tout confort et bien équipé est bien situé de façon à pouvoir rayonner dans les alentours. De surcroît, la vue sur les gorges au coucher du soleil y est exceptionnelle !

Mzamba

Port Edward est la porte d’entrée de la Wild Coast, nous sommes donc partis randonnée sur la vaste plage de Mzamba. Au petit matin, de jeunes sauveteurs en mer s’entrainent et se baignent dans l’océan. Et pourtant, les requins sont bien présents le long des côtes ! Après avoir marché quelques temps dans le sable, nous avons longé une rivière jusqu’à rejoindre une passerelle suspendue créée grâce à des étudiants europeens. Celle-ci permet ainsi aux habitants de rejoindre les routes et la ville depuis leurs villages situés le long de la côte.

Après cette jolie randonnée, nous sommes allées acheter du café et des noix de macadamia à la plantation Beaver Creek. Il est également possible de se promener sur les nombreux sentiers de randonnée de la plantation.

Howick

Nous quittons la côte et retournons dans les terres. L’objectif est d’aller grimper sur les falaises de la réserve Umgeni Valley (entrée gratuite). Le site d’escalade est vaste et il est donc difficile de s’y retrouver dans les secteurs. L’escalade y est encore une fois difficile pour les cotations. Nous y rencontrerons également un local venu pour équiper une voie. D’après lui, l‘escalade est en plein développement en Afrique du Sud malgré qu’il y ai peu d’endroits pour pratiquer. Nous y retournons le lendemain mais la motivation n’est pas tellement là…

Finalement, nos meilleurs moments à Howick seront dans cette grande maison : Rockwood Forest Lodge. Située dans une forêt dense, il faudra donc parcourir quelques kilomètres de piste en assez mauvais état pour y parvenir. Ici, pas de réseau, pas d’internet, c’est une coupure qui fait du bien ! Pas de soirée de retouche photo et de post insta mais plutôt une belle soirée au coin du feu avec une pizza faite maison. La nuit, un animal nous réveille à plusieurs reprises, on entend des pas sur le toit mais impossible de voir la bête… Peut-être s’agissait il d’un lémurien ?

Le Drakensberg

Le Drakensberg aussi connu sous le nom de Montagnes du Dragon est une chaine de montagnes majestueuses qui s’étend sur plus de 1500 kilomètres le long de la frontière entre l’Afrique du Sud et le Lesotho. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000, c’est le plus haut massif d’Afrique Australe ! Avec ses peintures rupestres datant de 20 000 ans réalisées par le peuple San, les montagnes abritent aussi des sites archéologiques importants.

Mais c’est surtout la région idéale pour randonner en Afrique du Sud. En effet, une multitude de sentiers (payants) permettent de découvrir et d’approcher les impressionnants reliefs. Nous voilà donc partie pour une boucle rejoignant le Blindmanns Corner. En chemin, les paysages incroyables se succèdent et nous auront aussi la chance d’observer un attroupement de babouins d’au moins 50 individus.

Après la randonnée, le temps se gâte, un énorme orage durera toute une nuit et poursuivra la journée suivante. Heureusement, nous serons bien à l’abris à l’hôtel Dragonview Lodge. Bien au chaud dans notre chambre avec vue sur les montagnes, nous dégusterons un excellent repas et profiteront aussi d’un agréable petit-déjeuner le lendemain matin.

L’orage continu dans la matinée puis le ciel redevient bleu. La température s’est également bien rafraichi et le vent se leve. Nous rejoignons ensuite la réserve Sasi où nous passerons la nuit dans une magnifique et luxueuse tente. En fin d’après-midi, nous partons pour une balade à pied dans la réserve, celle-ci étant dépourvu de prédateurs ou d’animaux dangereux, il est possible de s’y promener sans crainte.

Le Mont Everest

Pendant plusieurs jours, le vent souffle très fort. Ainsi, après une tentative infructueuse de randonnée dans le Drakensberg, nous rejoignons la reserve du Mont Everest et notre chalet où nous logerons jusqu’à la fin du séjour. Nous avions prévu de randonner et grimper mais avec le vent, il est à peine possible de se promener dans les alentours.

Nous resterons donc au chaud dans ce charmant chalet du Mount Everest Guest Farm. Derrière les vitres, le soleil est bon, mais à l’extérieur c’est une tout autre histoire. Nous faisons une tentative de shoping à Harrismith, mais là encore, c’est un échec. En effet, le vent a généré des coupures d’électricité dans les magasins et ceux-ci sont contraints de fermer leurs portes.

Sentinel Peak

C’était la randonnée qu’on attendait avec impatience et nous avons en fait bien failli ne pas pouvoir la faire. Heuresement le vent s’est finalement calmé pour notre dernier jour en Afrique du Sud ! Malheuresement, nous avons été déçu car Tugela Falls, la cascade la plus haute du monde, ne coulait pas à cette saison. Néanmoins, les paysages sont vraiment extraordinaires !

Cette randonnée nous aura couté presque 50€ pour deux : il faut d’abord payer l’entrée dans la propriété, puis une navette 4×4 pour accéder au départ de la randonnée (innacessible sans 4×4) puis les frais de conservation de la réserve. Le sentier est très bien aménagé (voir trop), il y a un passage avec des échelles qui peut-être effectivement impressionant pour les personnes sujettes au vertige ou ayant peur du vide. Tous les détails de la randonnéesont à retrouver dans l’article dédié.

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